Matos photo
Hello hello! Dans ce billet, je résumerai l’équipement que j’utilise pour une de mes grandes passion: la photographie. Par contre, si vous lisez ceci, gardez bien à l’esprit que tout est subjectif et dépend de mes besoins ainsi que de mon niveau. Ce que je décris n’a pas de valeur ‘absolue’. J’ai commencé avec un Olympus OM-10 que mon grand père m’a offert, puis avec un OM-2n, offert également par mon grand père. Ce second boîtier est très rapidement devenu mon favoris. Je l’utilise principalement pour les voyages et paysages, l’urbex, et parfois la photo de rue. Je ne vais pas faire une review de l’appareil, mais pour faire simple il est juste génial: solide, monture MD connue (donc facile de trouver les objos ou bagues d’adaptation), beaucoup de pièces sont interchangeable, et il exitste pas mal d’options et tout un tas d’accessoires.
Boîtiers
Côté numérique: j’ai eu en cadeau de Noël un Canon 100D, auquel j’ai ajouté un Pancake 24mm EF-S STM. Juste magique de pouvoir prendre des photos instantannées et de voir l’impact des réglages en temps réel… oui c’est con, mais en commençant par l’argentique, on est pas habitué! Avec cela j’utilise une carte SD Wifi (Eye-fi pro) qui me permet de téléverser les photos (RAW + JPG) sur mon smartphone, qui les géotags et les téléverse sur mon serveur NextCloud. De là, mon ordi récupère le tout par synchronisation automatique, et il ne me reste plus qu’à rentrer m’assoir devant mon laptop pour travailler sur les photos. Via un script, je sépare les RAW des JPEG et les stock sur un disque externe, brutes, en backup. De là je travaille les RAW si besoin, puis exporte / garde les JPEG pour la visualisation. Je sauvegarde cette sélection et supprime le reste.
Parallèlement à l’utilisation principale de mon OM-2n et de mon Canon 100D, il m’arrive d’utiliser un OM-40 pour la montagne (un bon grip et un mode Program si jamais j’ai besoin d’une photo rapide), un Fuji STX 2 tout manuel pour la photo de rue, un OM-10 que j’utilise pour les voyages lorsque j’ai peur d’embarquer mon bel OM-2n, et un XA-2 que j’ai toujours sur moi, télémétrique compact avec une superbe optique. Et pour finir, un Zenith 12S manuel avec sa crosse et son télé-objectif 300mm, que m’a généreusement offert ma tante (que mon grand père lui avait offert) pour les photos animalières, ou nécessitant une grande focale (il faut que je m’essaye à la photo de ciel étoilé).
Objectifs pour l’argentique
En vrac, voici les objectifs que j’utilise régulièrement. Sachant que mon préféré, c’est bien sûr le 50mm f/1.8. La qualité de l’optique est géniale, il s’adapte à toutes les situations, et peu importe où je vais, je peux être sûr d’avoir des shoots adaptés. Après cela n’empêche pas de passer à côté de plein de choses si je ne prends que cet objo. En montagne par exemple, je louperai certainement des photos que je n’aurai pu faire si j’avais des plus grandes focales. Petite précision, je remercie un ami de m’avoir donné ses objectifs d’époque (ceux ci-dessous) et en super état de surcroît. Voici donc la liste (il manque un 28-80mm f/3.5 Tokina):
Pellicules
Le numérique est bien sûr génial, et pourtant je ne me vois pas délaisser l’argentique pour autant. Je ressens vraiment l’envie d’utiliser les deux, selon le rendu que je souhaite donner (mais malheureusement pas toujours présent… 🙁 ), selon l’environnement, le contexte etc… Pour avoir testé quelques pellicules, je trouve la Fuji X-Tra 400 trop forte en grain (non pas que cela me déplaise, mais je m’y habitue difficilement). J’ai très souvent des rendus comme cela:
A contrario je trouve la Kodak Gold 200 un peu fade, les couleurs sont moins péchues et tendent vers le jaune, et si j’utilise une pellicule couleur c’est au contraire pour avoir une photo de ‘caractère’.
Je me suis mis à essayer l’Agfa Vista Plus 200. Les ISO à 200 et la réputation des couleurs légèrement saturées devraient être un bon compromis entre les deux pellicules citées précédemment. Côté noir et blanc, j’ai été rapidement séduit par les Ilford (que je trouve en plus facile à développer avec les produits Ilford également). La FP4+ en ISO 125 est très propre, je l’utilise avec mon moyen format ou en 135mm et j’aime beaucoup le résultat.
De même pour le HP5+ en ISO 400, je pense ma préférée de toute. Le grain est là sans être génant, j’adore le contraste, et c’est très facile à retoucher en post-production. D’ailleurs, pour le développement, je le fais en labo pour la couleur, chez moi pour le N&B, puis je scanne les négatifs avec un scanner adapté (Epson V370). De là je passe chaque photo sous Darktable avant de les classer par dossier pellicule, catégorisé par année.
Accessoires
Les accessoires, ça coûte chère, même en argentique (car souvent indépendant de toute manière, ou alors devenu rare). Et je dois avouer avoir eu un coup de chance magistral en fouillant leboncoin, et en étant tombé sur une formidable personne qui vendait tout son matériel d’époque. On a pas mal discuté, on a gardé contact même, et cette personne m’a permis de me procurer tout ce dont j’avais besoin, voir plus, pour un prix que je pouvais envisager alors que pièce par pièce, je n’aurai pas pu acheter le quart du lot. J’ai donc de côté des filtres, UV, polarisants, mais aussi des flashs, des adaptateurs pour tout (et n’importe quoi), des pièces de rechange, un trépied de qualité, bref j’ai largement de quoi faire! Il faut d’ailleurs que je m’essaye à la photo avec lumière artificielle, la théorie m’intéresse beaucoup mais je n’ai pas encore eu le courage de monter un petit studio.
Gadgets
Tout cela est très chouette, mais ce qui me passionne, c’est mon vélo, mon sac à dos ou ma corde d’escalade, mais le matos photo… c’est lourd! Alors quand je pars, je choisi un boitier adapté + mon petit XA-2 argentique en poche, et j’utilise le matériel suivant: une sangle large pour le confort, attaché en mode “slide” comme dirait PeakDesign. Avec une sangle et différentes accroches (voir le boîtier sur la photo n° 2) à chaque appareil, il m’est très facile de passer de l’un à l’autre sans m’embêter ni dépenser une fortune pour avoir une sangle par boitier. Ajouté à cela, j’utilise le clip “Capture” qui me permet d’accrocher mon bijou sur la bretelle du sac, à la ceinture… ou où vous voulez en fait. Et c’est très pratique! Par contre pour les gros sacs, il faut prévoir d’acheter des vis longues supplémentaires, et je dois avouer qu’en t-shirt c’est pas des plus confortable (le clip s’appuie sur l’épaule…). Par contre à la ceinture, ou en ski / montagne avec une veste sous le clip, aucun problème!
Voilà tout ça me permet de pratiquer les sports que j’aime en emmenant le matériel photo adéquate à mes besoins et à mon niveau. J’ai déjà hâte de la prochaine sortie en finissant cet article!